Le patron de la Fédération française de football,Philippe Diallo,à Paderborn (Allemagne),le 19 juin 2024. HASSAN AMMAR/AP Philippe Diallo le présente comme un projet de « rupture ». Le qualificatif n’est pas trop fort,tant l’une des propositions de son plan ressemble à une petite révolution dans l’organisation du football professionnel français.
Un peu plus de deux mois après le lancement d’états généraux,début mars,visant à remédier à la grave crise financière et de gouvernance traversée par ce sport,le président de la Fédération française de football (FFF) a présenté ses pistes de réforme,lundi 12 mai,avec une mesure phare : la disparition programmée de la Ligue de football professionnel (LFP),aujourd’hui présidée par Vincent Labrune. Il faut « passer à un dispositif où la LFP céderait la place à une société commerciale,dans laquelle les clubs seraient actionnaires »,a déclaré M. Diallo,lors d’une conférence de presse,aux côtés de la ministre des sports,Marie Barsacq. Selon lui,« demain,il n’y aura plus de président élu à la Ligue ».
Dans la nouvelle architecture qu’il appelle de ses vœux,une seule entité se trouverait en dessous de la FFF : une « société des clubs » pour gérer le fonctionnement et la commercialisation des championnats professionnels. Celle-ci reprendrait les attributions de la LFP actuelle,notamment chargée de l’organisation des championnats de Ligue 1 et Ligue 2,et de sa filiale commerciale,LFP Media,dirigée par Nicolas de Tavernost,dont la mission est de trouver des recettes.
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