Sophie Binet,après une réunion des dirigeants syndicaux et patronaux avec François Bayrou sur la réforme des retraites. Au ministère du travail à Paris,le 17 janvier 2025. SARAH MEYSSONNIER / REUTERS La CGT y voit une première étape pour relancer les mobilisations contre la réforme des retraites. Samedi 8 mars,la confédération dirigée par Sophie Binet ainsi que cinq autres organisations (CFDT,CFE-CGC,FSU,Solidaires,UNSA) devaient participer,dans le cadre d’un appel intersyndical,aux manifestations de la Journée internationale des droits des femmes. Sans s’associer à cette démarche des six centrales,la CFTC et Force ouvrière avaient,cependant,l’intention d’être présentes dans des cortèges.
Ce rendez-vous intervient neuf jours après le lancement d’une négociation entre partenaires sociaux dont l’un des principaux objectifs est de réécrire la loi du 14 avril 2023,qui a repoussé de 62 à 64 ans l’âge d’ouverture des droits à une pension.
Ce texte continue d’être dénoncé par tous les syndicats,en particulier parce qu’il est synonyme,à leurs yeux,d’« injustice » aux dépens des femmes : elles « sont les grandes perdantes de la réforme de 2023 »,avait lancé,le 28 janvier,Marylise Léon,la secrétaire générale de la CFDT,dans une « déclaration » égrenant les revendications de la centrale cédétiste.
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