La probable fin du transit de gaz russe par l’Ukraine rebat les cartes de l’énergie en Europe

Un centre gazier,près du village de Chaslivtsi (Ukraine),en 2014. ALEXANDER ZOBIN / AFP Deux ans et dix mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie,du gaz russe continue jusque-là de circuler à travers les canalisations ukrainiennes,à destination de pays de l’Union européenne (UE). Mais Volodymyr Zelensky,fin août,a fait savoir qu’il voulait en finir avec cette situation paradoxale. Le président de l’Ukraine n’entend pas renouveler l’accord de transit russo-ukrainien expirant mardi 31 décembre,un contrat quinquennal entre l’entreprise publique ukrainienne Naftogaz et le producteur Gazprom,dont l’Etat russe est l’actionnaire majoritaire. Si elle se confirme,la fin de l’accord russo-ukrainien sera d’abord synonyme d’une perte de revenus pour le Kremlin mais aussi pour Kiev,à un degré moindre.

Le gazoduc Brotherhood (« Fraternité ») date de la fin des années 1960,du temps de l’Union soviétique. A travers l’Ukraine,il établit le lien entre la Russie et plusieurs pays européens. Depuis 2022,l’Autriche et la Slovaquie restent les deux pays à avoir le plus importé de gaz par cette canalisation,devant la République tchèque,la Hongrie,l’Italie ou encore la Slovénie.

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