Les coaccusés du procès des viols de Mazan à leur arrivée au palais de justice,à Avignon,le 19 novembre 2024. CHRISTOPHE SIMON / AFP Il y aura un procès en appel des viols de Mazan,mais il sera très différent de celui qui s’est tenu du 2 septembre au 19 décembre 2024 devant la cour criminelle d’Avignon. Il aura lieu fin 2025 devant la cour d’assises du Gard,à Nîmes,sans Dominique Pelicot,et avec beaucoup moins d’accusés.
A l’échéance du délai d’appel,lundi 30 décembre,Dominique Pelicot a fait savoir,par le biais de son avocate,Béatrice Zavarro,qu’il renonçait à contester sa condamnation à vingt ans de réclusion criminelle – le maximum prévu par le code pénal – assortie d’une peine de sûreté des deux tiers. Le parquet général n’ayant pas interjeté appel contre lui,sa peine est donc définitive. Pour les juges,Dominique Pelicot est « l’instigateur et l’organisateur du processus criminel » visant à sédater son épouse afin d’en abuser sexuellement lui-même et de la faire violer par des dizaines d’hommes. Il a également été condamné pour avoir détenu et diffusé des photos intimes,prises à leur insu,de ses deux belles-filles et de sa fille,Caroline.
Dominique Pelicot entend désormais,selon son avocate,se préoccuper « de son état de santé » et « essayer d’obtenir de la justice un aménagement de peine ». Un appel « contraindrait Gisèle Pelicot à une nouvelle épreuve,à de nouveaux affrontements,ce que Dominique Pelicot refuse »,a également expliqué Me Zavarro. Devant la cour d’assises du Gard,le principal accusé de l’affaire des viols de Mazan sera donc entendu comme témoin.
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