Pour les start-up européennes, la grande tentation américaine

OLIVIER BONHOMME « En partant de Rennes,c’était déjà un exploit d’aller vendre à des entreprises parisiennes du CAC 40. Alors,les Etats-Unis,ça m’a longtemps paru être une autre planète. » La trajectoire de Matthieu Beucher lors des quinze dernières années offre un saisissant résumé des progrès mais aussi des limites des start-up françaises et européennes.

En 2009,le Français a créé,à Rennes,ce qu’il appelle,en insistant sur le mot,une « TPE » (« très petite entreprise »). La « start-up nation » n’était pas encore un concept et l’entrepreneur « n’intéressai[t] personne »,de son propre aveu. Sa société,devenue Klaxoon en 2015,propose des logiciels facilitant le travail collaboratif dans les entreprises. Elle a commencé par huit ans d’autofinancement,continué avec plusieurs levées de fonds avant de faire le grand saut en 2021,quand M. Beucher est parti aux Etats-Unis pour tenter de conquérir le marché américain. Finalement,le 10 décembre,il a annoncé la vente de Klaxoon à son concurrent américain Wrike,pour une somme non dévoilée.

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