Des bureaux à louer,à Paris,le 28 juillet 2015. BERTRAND GUAY / AFP L’immobilier de bureau va mal. La faute à la pandémie de Covid-19,au télétravail,au souhait des entreprises de réduire les mètres carrés et de se rapprocher du centre vivant des métropoles,ressort-il souvent. Mais la crise est bien plus profonde. Le nombre de plateaux qui ne trouvent pas preneurs ne cesse d’augmenter. Dans la première couronne parisienne,la vacance atteint des taux record : 25,1 % dans les communes voisines de la Défense (Hauts-de-Seine) au troisième trimestre,et même 27,3 % sur la première couronne nord,un arc de cercle qui part de Clichy,dans les Hauts-de-Seine,jusqu’à Pantin et Bagnolet en Seine-Saint-Denis,en passant par Saint-Ouen et Saint-Denis,selon les chiffres de BNP Paribas Real Estate. A Paris,dans le quartier central des affaires,il reste historiquement bas,à 2,9 %.
Ces chiffres,disponibles par commune,doivent accélérer la prise de conscience des élus,espère le consortium. Car une fois redit que certains quartiers monofonctionnels comme Rueil 2000,Suresnes,Nanterre,Saint-Denis,n’attirent plus,que faire de toutes ces surfaces ? D’autant que la hausse spectaculaire du télétravail (2,3 jours en moyenne pour les emplois concernés) a bon dos. Elle n’explique pas l’ampleur du phénomène.
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