Le vice-président de la Guinée équatoriale,Teodoro Nguema Obiang Mangue,à Pretoria pour l’investiture du président sud-africain sortant Cyril Ramaphosa,le 25 mai 2019. MICHELE SPATARI / AFP Parmi les objets vendus aux enchères le 20 janvier 2023 chez Drouot,figuraient une paire de vases en porcelaine à décor polychrome,des fauteuils estampillés « Jacob Frères rue Meslée » portant la marque du château de Fontainebleau ou encore une paire de cabinets attribuée à Adam Weisweiler,célèbre ébéniste du XVIIIe siècle.
Ce mobilier de luxe,saisi par la justice française à l’intérieur d’un immeuble cossu de l’avenue Foch,dans le XVIe arrondissement de Paris,appartenait à Teodoro Nguema Obiang Mangue. Celui que tout le monde surnomme « Teodorin » est le fils aîné de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo,président de la Guinée équatoriale depuis 1979.
Dans ce dossier ouvert à la suite d’une plainte déposée en 2007 par les ONG Sherpa et Transparency International,les magistrats cherchent à savoir si le patrimoine français de plusieurs dirigeants africains (Congo,Gabon,Guinée équatoriale…) a été constitué avec de l’argent public détourné.
Il vous reste 62.57% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.