Un léger mieux : 45 % des Français sont à découvert au moins une fois par an,alors qu’ils étaient 47 % depuis 2022,d’après l’enquête publiée le 29 octobre par le comparateur de tarifs bancaires Panorabanques. « Cela va enfin dans le bon sens,d’autant que le montant moyen du découvert diminue aussi,en passant de 232 euros en 2023 à 223 euros en 2024 »,explique Anna Meylacq,porte-parole du comparateur.
La principale raison avancée par les Français pour expliquer ce découvert est leur difficulté à compenser la hausse des prix. Le contexte devient moins tendu sur ce point,puisque l’inflation se tasse à 1,1 % en rythme annuel en septembre,d’après l’Insee,après 5,2 % en 2022 et 4,9 % en 2023. Cependant,« cela ne signifie pas que les prix diminuent,seulement que leur augmentation ralentit. Les Français au budget serré sont donc toujours dans une situation difficile »,ajoute Anna Meylacq.
Que font-ils lorsqu’ils sont à découvert ? 46 % d’entre eux disent piocher dans leur épargne. C’est une bonne idée,mais l’idéal serait d’anticiper,afin d’éviter de basculer dans le rouge. Surveiller son compte régulièrement sur l’appli de sa banque et mettre en place des notifications sur certaines opérations permet de prévoir si le compte risque d’être à découvert,puis d’éviter le problème en réalisant un virement d’un compte d’épargne (Livret A,Livret de développement durable et solidaire) vers son compte courant.
Mais,en cas de découvert non autorisé,ou au-delà du montant autorisé,l’addition grimpe. Dans ce cas,le client règle une commission d’intervention dont le montant est plafonné réglementairement à 8 euros par opération,dans la limite de 80 euros par mois. L’immense majorité des établissements est alignée sur ce plafond,à l’exception du Crédit coopératif (5 euros),du Crédit mutuel Maine-Anjou Basse-Normandie (7,75 euros),de La Banque postale (7,90 euros) et des banques en ligne,qui n’en facturent pas.
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