Le rêve automobile contrarié des classes moyennes

Dans la campagne près de Chartres,en Eure-et-Loir,en mars 2024. GUILLAUME SOUVANT / AFP La voiture,longtemps symbole d’ascension sociale,est devenue vecteur de déclassement pour les classes moyennes. Sur fond de mise au pilori,par l’extrême droite et la droite,du véhicule électrique promu par l’Union européenne se cristallise autour de l’automobile un malaise doublé d’une désillusion.

En parallèle,l’ancienneté moyenne et le prix des véhicules d’occasion,dont les ventes ont atteint des sommets au sortir de la crise sanitaire,ne cessent de croître. Un écho aux phénomènes à l’œuvre sur le marché du neuf. « Le business model de l’automobile est celui du ruissellement : des acheteurs,toujours plus âgés et aisés,qui finiront par transmettre leur véhicule à des acquéreurs plus jeunes et moins fortunés »,constate Jean-Philippe Hermine qui dirige l’Institut mobilités en transition.

Il vous reste 55.74% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Avertissement: Cet article est reproduit à partir d'autres médias. Le but de la réimpression est de transmettre plus d'informations. Cela ne signifie pas que ce site Web est d'accord avec ses opinions et est responsable de son authenticité, et ne porte aucune responsabilité légale. Toutes les ressources de ce site sont collectées sur Internet. Le partage est uniquement destiné à l'apprentissage et à la référence de tous. En cas de violation du droit d'auteur ou de la propriété intellectuelle, merci de nous laisser un message.
© Droits d'auteur 2009-2020 Actualités de Paris      Contactez nous   SiteMap