Après les tensions qui ont suivi l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale,les marchés financiers sont revenus à un calme précaire,malgré les interrogations sur l’issue des élections législatives des 30 juin et 7 juillet et les doutes persistants sur les finances publiques.
Ce constat largement partagé pourrait à terme bouleverser la hiérarchie des emprunteurs au sein de la zone euro. « Est-ce que l’on peut imaginer que l’Italie s’endette moins cher que la France à un horizon de cinq ou dix ans ? Ça n’est pas impossible,même si l’Italie n’a pas non plus réglé tous ses problèmes »,dit François Rimeu,stratégiste chez Crédit Mutuel Asset Management.
La référence à l’Italie revient chez la plupart des observateurs,y compris pour estimer comment pourrait évoluer une France dotée d’un gouvernement dirigé par le Rassemblement national,l’un des scénarios postélectoraux jugés les plus probables par les analystes en dehors de toute considération politique.
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